16 décembre 2012

Phnom Penh souffre...

    En arrivant à Phnom Penh, j'ai eu la réelle impression de passer à un Bangkok miniature, à échelle 10 fois inférieure. Il est très simple d'expliquer ce fait :

Tout d'abord, la capitale cambodgienne ne compte que 1,5 million d'habitant ce qui en fait la ville la plus peuplée au Cambodge. 

A Phnom Penh on va donc retrouver les mêmes moyens de transport qu'à Bangkok avec une présence forte du Tuk-Tuk (le seul changement est qu'à Phnom Penh un Tuk-Tuk contient 4 places assises, et non seulement 2 comme en Thaïlande), puis quelques voitures et taxis cherchant à se faire une place. Seulement, aucun transport public n'existe en ce jour.
La congestion urbaine est donc nettement inférieure mais le code de la route toujours aussi quasi inexistant.
Cette ancienne "perle d'Asie" à l'époque de l'Indochine française souffre aujourd'hui d'un réel manque de moyens pour se faire une place parmi les grandes villes asiatiques et le retard s'accumule de jours en jours.

Bien que la capitale soit le centre économique et politique du pays, les moyens en terme d'aménagement et transports urbains sont très faibles, les priorités sont donc forcément orientées vers le tourisme. A Phnom Penh aucun plan d'urbanisme et un développement anarchique.
Tourisme impulsé par un impact Européen très important laissant sur son passage des boulevards et bâtiments au style entièrement Européen, ainsi que la présence des temples d'Angkor à quelques heures de route. De plus, beaucoup de personnes âgées sont capables de parler français.
Le bâtiment de l'indépendance, le Grand Palace et le marché central sont donc les attractions phares de la ville.




Bien que la ville se soit développée le long du Mékong et du Tonlé Sap, ces fleuves sont très peu mis en valeur par la municipalité.
Phnom Penh doit donc trouver un second souffle coute que coute...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires