Alors qu'à Cancun on se croirait dans une ville Américaine au bon milieu du Mexique, à Miami on se sent dans une ville Hispanique au cœur des États-Unis.
En effet la population est constituée en grande partie de Cubains, mais aussi de personnes d'Amérique centrale et d'Amérique du sud. Le "melting-pot" est très surprenant et à Miami il est presque plus utile de parler espagnol qu'anglais. Rien de tel que de se promener au cœur du "Little Havana" et du "Little Haiti" pour ressentir ce brassage ethnique.
Avec ses presque 6 millions d'habitants, la "Porte des Amériques" s'apparente aussi à un Las Vegas avec une concentration importante d'attractions dédiées aux jeux et une vie nocturne animée. Obligation de passer le long de "Ocean Drive" pour ressentir toute l'activité endiablée de cette ville Américaine en y observant ses mythiques hôtels.
Les plages de Miami Beach sont aussi une des attractions principales, tout comme la "Lincoln Road" et ses boutiques de luxe.
C'est aussi un centre économique puissant avec une activité maritime importante due à sa place idéale facilitant ses relations avec l'Amérique du nord et l'Amérique latine.
A Miami, ne parlons pas de transports ou d'urbanisme durable car c'est un aspect plutôt transparent, et comme souvent dans les villes des États-Unis, l'automobile reste le transport principal. Cependant, des vélos en libre service (très chers), métrobus et métro aérien existent et le Downtown est actuellement en renouvellement urbain. Downtown qui s'apparente à celui de Los Angeles car il très peu animé.
La quadrillage urbain est toutefois assez remarquable, en particulier au niveau de l'île de Miami Beach, et les aménagements paysagers et mobiliers urbains sont de qualité. Ce quadrillage nous rappel l’îlot de Manhattan à New-York. Le terme de "Manhattanization" est parfois même utilisé pour parler du développement économique de l'île.
Avec ses migrations accélérées et ses contrastes sociaux assez marquants, Miami pourrait être confrontée à de futures tensions multi-ethniques...
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