10 mai 2013

Detroit : fin du rêve Américain ?


     Detroit, ville portuaire d’envergure, hub international et berceau de l’automobile, avait tout pour réussir.
A l’époque on la surnommait « Motor City ou encore « Motown », tellement l’industrie automobile y était représentée avec l’implantation de grands constructeurs comme Ford, Chrysler ou General Motors. Detroit, ce fut l’effervescence du rêve Américain.

Depuis, bien des choses ont changé. La ville a connu une crise industrielle sans précédent : maisons abandonnées en pourtour de centre-ville, insécurité omniprésente, chômage, parkings abandonnés, nombreuses friches industrielles, etc…



La ville compte aujourd’hui 700 000 habitants et aurait perdu plus d’un million d’habitants depuis le début des années 60 suite au déclin industriel, à la délocalisation des grands constructeurs automobiles et à l’exode rural. L’équivalent de Manhattan est inhabité à Detroit. Son nouveau surnom « Ghost City », ou ville fantôme, lui va mieux dorénavant.


Son agglomération, Metro Detroit, quant à elle, rassemble 4.5 millions d’âmes. Il suffit de se rendre à Ann Arbor, siège de la célèbre université du Michigan (une des meilleures au monde), pour apercevoir clairement les disparités sociales entre la ville même et les autres villes de l’état. En effet, Ann Arbor serait une des villes à la plus haute qualité de vie des États-Unis, alors que Detroit serait l’une des plus meurtrières du pays.

Cependant la ville tente d’améliorer les choses en mettant en place un plan de renouvellement urbain, même si les moyens sont très limités. Avec plus de 18.5 milliards de dollars de dettes, cela n’arrange pas les choses… Un métro aérien existe et un réseau de bus plutôt déficient. L’aéroport de détroit, quant à lui, est l’un des plus performants au monde.






Avec ses dettes insurmontables, Detroit peut-elle éviter la faillite annoncée et assurer l’équilibre urbain ?

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