Mégalopole
de plus de 8 millions d’habitants
(Golden Horseshoe), Toronto est la plus grande ville du Canada devant Montréal. Elle accueille en
son centre pas loin de 3 millions d’âmes.
C’est tout d’abord le poumon économique du Canada
et une ville financière
parmi les plus puissantes au monde. Classée
ville mondiale Alpha, des secteurs comme la finance, les transports, les télécommunications, l’aérospatial ou encore
les médias
font les bons jours de la ville. La bourse de Toronto est la septième
dans le monde.
Mais Toronto c’est avant tout une
vie culturelle effrénée avec ses séries télévisées, son cinéma et son art. On
parle même
souvent du « Hollywood
du Nord »
pour décrire
Toronto.
Les bâtiments et musées favorisant cette
vie culturelle y sont nombreux. On pense au « Hockey
Hall of Fame »,
au « Royal
Ontario Museum »
rénové par Daniel
Libeskind et ses énormes
cristaux visibles de l’extérieur, l’AGO (Art Gallery of
Ontario) rénové par Frank Gehry et
cet escalier en forme de spirale infinie, le « Roy
Thomson Hall »
qui accueille le « Toronto
Symphony Orchestra »,
ou même
l’OCAD University (Ontario College of Art &
Design).
Ville
multiculturelle aussi avec près
de la moitié
de la population qui est née
à
l'extérieur
du Canada.
Bien entendu la ville s’apparente
souvent à sa CN Tower. Elle fût
en effet la plus grande tour au monde durant 31 ans avant l’arrivée du Burj Khalifa en
2007. Symbole de la ville avec ses 553 mètres
de haut, elle est la principale attraction touristique.
D’autres attractions
sont par exemple la Casa Loma dans les hauteurs de la ville, château remarquable de
type gothique.
Mais quel est le réel style architectural
de Toronto ?
Il est assez
difficile de le savoir. Aucun style architectural ne prédomine dans la ville,
outre bien entendu les styles Européens
et Américains.
Tous les bâtiments
sont d’âges
et de conceptions très
variés,
certains édifices
sont mêmes
de conceptions architecturales uniques à
Toronto !
Dans le Cœur historique du « Distillery
District »,
le “Gooderham
Building”, créé en 1892, serait l’exemple
inspiré
du « Flatiron building »
à
New-York construit 10 ans plus tard. Les gens utilisent même ce nom pour le décrire. Le mur au dos
de ce bâtiment
est aussi célèbre du fait de sa
peinture trompe l’œil.
C’est une des villes
avec le plus de gratte-ciels au monde (1 910 de plus de 100m de hauteur). La
plupart sont des immeubles résidentiels.
La ville est étendue et contient de
nombreux quartiers. Le quartier de « St
James Town »
reprend le principe des grands ensembles de Le Corbusier.
Les récents buildings du
centre-ville sont réfrigérés par des pompes à chaleur alimentées par l’eau froide du lac
Ontario.
La tradition
conservatrice de la ville, souvent surnommée
« Toronto
the Good »
de ce fait, et sa variété architecturale
attirent de nombreux architectes de renom comme Frank Gehry (natif de Toronto),
Daniel Libeskind, Norman Foster ou encore I.M. Pei.
Pour les plus grands
fans de Santiago Calatrava, aventurez-vous au cœur de la « Brookfield
Place »
et plus particulièrement
le long de la Galerie Allen Lambert qui ne vous laissera pas indifférents…
D’autres domaines comme la médecine,
l’informatique, le tourisme, le sport et l’éducation ont une place importante
dans la ville. Concernant le domaine commercial, le « Eaton Center »
serait l’un des plus grand centre commercial d’Amérique du Nord.
La rue Yonge qui s’étend du Nord au Sud,
longue de 1 896 kilomètres,
est la plus grande rue au monde et la principale artère de la ville. Une
autre rue, la rue Dundas, qui s’étend
d’Ouest
en Est, est une autre artère
principale. A l’intersection
de ces deux principaux axes urbains se trouve le « Yonge-Dundas Square », l’équivalent du
Times Square Canadien version réduite.
Toronto dispose de 4
lignes de métros,
11 lignes de tramways et de nombreux bus en circulation ainsi que des vélos en libre-service
me rappelant un peu la ville de Melbourne.
Comme évoqué dans l’article sur Washington DC, le Vélo BIXI Toronto s’apparente
au « Capital Bikeshare ». Le nom diffère car hors Canada, BIXI est géré
par une autre compagnie du nom de « Alta Bike Share ». Pour plus d’informations
sur ce réseau, veuillez consulter l’article sur Montréal.
Les espaces verts multiples et l’ouverture sur le lac Ontario sont des
atouts majeurs pour le développement économique de la ville.
Cependant tout n’est pas rose à Toronto, le multiculturalisme de la ville
laisse apparaître des quartiers ethniques de plus en plus visibles (Chinatown
par exemple). De nombreux parkings à étages sont présents et parfois inoccupés
et la propreté laisse à désirer. La société BIXI coule sous les dettes pour
assouvir ses coûts d’exploitation. La communauté urbaine est souvent exposée aux
risques d’inondations qui s’avèrent être de plus en plus nombreux avec le
réchauffement climatique (dernière en date le 8 juillet dernier).
Ayant évoqué la ville de São Paulo comme locomotive du Brésil et ville business
dans mon article la concernant, Toronto est en quelque sorte une ville business
locomotive économique du Canada.
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